» A quoi se résume le drame d’une vie ? Etre conscient que l’on est passé à côté de quelque chose ! La perte d’un être cher, d’un amour manqué, d’un travail qui n’était pas conforme à nos désirs, d’une famille que l’on a laissé de côté ? D’un rêve non exaucé ? La liste est longue et non exhaustive et il appartient à chacun de nous de trouver les réponses à ses interrogations. Si nous savions en avançant dans la vie que chaque pasque l’on fournit est un espoir de plus, qu’importe la difficulté du parcours, nous serions plus aptes à continuer, les échecs sont aussi porteurs malgré la confusion autour du terme. Ce que l’on supporte c’est autant de bonheur pour demain, ce que l’on fuit c’est autant de défaites. Quand l’enfant vient au monde et qu’il tente par la suite ses premiers pas, il chute très souvent mais se réjouit sans cesse de parvenir chaque jour à aller un peu plus loin. (…) »
Edito d’Annie Bocquet – Le Paris London n°10 – février 2011