» Dans le box des accusés, Philippe Caroit, le dos courbé et la tête baissée interprète Seznec et écoute dépité la sentence finale, coupable ! Un Seznec plus vrai que nature, intorverti et secret.
Le visage fermé, impossible d’interpréter ce personnage sans une certaine aura dans un espace aussi réduit. Philippe Caroit a relevé le défi malgré les difficultés du rôle, un personnage central qui doit être en mesure de capter l’attention tout en étant en retrait. Tout au long de la pièce, les comédiens sans jamais lasser le public s’attachent à donner une âme à cette sombre intrigue et vous entraîne dans les méandres d’une justice implacable. Fascinés et déroutés par le procès, nous ne sommes plus en 2010 mais en 1924. (…) «