Pierre-Jean, adieu mon ami !

 » Nous nous sommes connus sur le terrain en tant que correspondants de presse. Lui le baroudeur journaliste m’avait pris sous son aile. Il me racontait souvent la première fois où nous nous étions croisés. « Lorsque je t’ai vu me sourire sans me connaître, me disait-il, je pensais « Qu’est-ce qui lui arrive ! » et nous partions dans un grand éclat de rire ! Je lui répondais, « Donc tu pensais que je souriais bêtement ! C’est à peu près ça, me disait-il ! ». Au fil du temps, s’installa entre nous une complicité bon enfant. Il était devenu le confident et j’étais devenue la sienne. Il me racontait sa vie, ses joies qui n’étaient plus nombreuses ces dernières années, ses désillusions en tant que correspondant de presse. (…) «