Sport’àVie au stade de France

 » Lorsqu’on est journaliste pour un magazine de presse, les allers-retours sont incessants. Train, voiture, reportages avec à peine le temps de déjeuner, voire de dîner, bref pour rendre l’information aux lecteurs, cela est important. En ce soir du 22 novembre dernier, le reportage prévu se déroule au Stade de France, lieu mythique du football ou encore des plus grands concerts de France. Habillée d’une toilette de création Claudine Ivari, une voiture avec chauffeur m’attend en bas. Je deviens ainsi la Cendrillon d’un soir avec bloc-notes et appareil-photo. Je me rends ainsi pour une soirée caritative de l’association Sport’à Vie.

Le boulevard périphérique parisien pris, je vois au loin le monstre de béton qu’est le Stade de France. « Allez au boulot ! », me dis-je en se moquant de moi-même. Le chauffeur stoppe la voiture, m’ouvre la porte. En un instant, je me crus au Festival de Cannes, mais où sont les marches mais aussi le soleil ? Rien de tout cela ! Seulement le tapis rouge est présent qui s’étend vers un vestibule vitré. Je me laisse ainsi guider pour faire mon entrée, direction les salons du Stade de France. Les couloirs bétonnés semblent interminables. Au fur et à mesure de mon approche, j’entends des murmures de plus en plus forts devenant du brouhaha.

Pas moins de 300 personnalités du sport de haut niveau, de la politique et de la télévision sont présentes dans le salon. Tant de personnes se sont réunies pour l’association Sport’à Vie qui n’en est pas à son premier coup d’essai en la matière.

En effet, cette association, dirigée par Rachid Djouadi, a vu le jour en 2001 par la volonté de bénévoles issus du milieu sportif et socio-éducatif. Elle prône le savoir-être par la responsabilité et l’apprentissage tout en y intégrant une dimension humaine et solidaire en s’appuyant sur des événements sportifs planétaires afin de permettre à des jeunes passionnés de sport de s’initier aux métiers du multimédia. En bref, Sport’à Vie initie sur le terrain des jeunes de banlieues au métier de journaliste sportif. C’est pourquoi l’association a pu les emmener aux JO d’Athènes et à la Coupe du Monde de Football en Afrique du Sud.

Maintenant l’objectif de l’association est d’envoyer 200 jeunes aux Jeux Olympiques de Londres en juillet 2012. (…) »

Enquête du mois – janvier 2012 – Le Paris London n°20